Le président de Ferrari Luca di Montezemolo a tenu à saluer l’introduction des moteurs V6 turbo en Formule 1 à partir de 2014. Ce n’est un secret pour personne, Ferrari était vivement opposée à l’arrivée du moteur turbo de quatre cylindres en ligne, initialement prévu pour 2013.

Le son très différent et moins représentatif de la F1 ainsi que les importantes recherches à mener pour combler le déficit de performances étaient les principaux arguments de la Scuderia dont la pression qu'elle a exercée avec Mercedes a finalement entrainé la FIA à faire marche arrière. Cependant, alors que Renault ne voulait plus des V8 actuels mais souhaitait absolument l'arrivée des V4, sous peine de se retirer, la FIA a finalement trouvé le compromis entre tous ces motoristes : un moteur turbo à six cylindres, introduit un peu plus tard que prévu, en 2014, afin de laisser le temps aux équipes de se préparer.

"Je serai en Formule 1 tant que la F1 représentera pour nous le centre de recherche le plus important. La décision prise au sujet du V6 est importante car le V6 turbo est bon pour le futur, pas seulement pour Ferrari, mais aussi pour Mercedes et les autres." a annoncé di Montezemolo.

Par ailleurs, le grand patron de Ferrari a fait part de son souhait que l’aérodynamique ait une place bien moins importante en F1 que ce n’est actuellement le cas. Il ne l'a pas précisé mais c’est évidemment l'actuelle grande force d’Adrian Newey et de l'équipe championne du monde en titre Red Bull, et le point faible de l'équipe italienne. "Aujourd’hui, l’aérodynamique représente 90% de la performance. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose car nous ne construisons pas des satellites ou des avions, nous construisons des voitures de course. Il faut que l’aérodynamique ait une importance moindre sur la performance de la voiture par rapport aux moteurs."