Le grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone est revenu sur différents points du calendrier de la Formule1. Il s'est tout d'abord dit convaincu que le Grand Prix de Bahreïn aura lieu cette année, après les manifestations qui ont secou le petit royaume en 2011. Ecclestone a par ailleurs indiqué que de nouveaux pays attendaient de trouver leur place dans le calendrier, alors que le double Grand Prix en Espagne ne devrait plus tarder à s'arrêter, alternant probablement entre les deux actuels circuits à l'avenir.

On se souvient que l’édition 2011 du GP de Bahreïn avait été annulée car le royaume faisait alors face à des manifestations sans précédent, touché lui aussi par ce qu'on appelle désormais le "printemps arabe" de 2011. Un an plus tard, le calme n'est pas encore totalement revenu à Manama et plusieurs organisations non gouvernementales militant pour les droits de l’Homme ont récemment appelé au boycott du Grand Prix, attisant les craintes d’une nouvelle annulation de l’épreuve.

Ecclestone, qui avait tout fait pour tenter de maintenir la course au calendrieren 2011, n’est cependant pas inquiet et est convaincu que le GP du 22 avril aura lieu comme prévu : "Tout le monde parle beaucoup trop de cette partie du monde mais Bahreïn est un pays situé dans une région où les problèmes sont très peu nombreux," a-t-il assuré.

Le détenteur des droits commerciaux de la F1 a également confirmé la possible alternance entre les Grands Prix d’Espagne et d’Europe, qui se tiennent dans les régions de Catalogne et de Valencia, toutes deux touchées de plein fouet par la crise. Les deux parties ont confirmé qu’elles cherchaient à réduire la charge de leur Grand Prix respectif sur leurs finances publiques mais elles ne se voient pas forcément céder leur place une année sur deux. "Les espagnols ne veulent pas en discuter mais nous ne devrions pas avoir deux Grands Prix dans ce pays," a ainsi estimé Ecclestone.

Le britannique a par ailleurs révélé que pas moins de cinq pays voulaient faire leur entrée au championnat du monde de Formule 1. Parmi eux, Ecclestone n'a pas hésité à citer le Mexique, qui dispose d’une implication importante en F1 au travers de l’équipe Sauber et du pilote local Sergio Pérez. Il y aurait également dans les cartons des projets sérieux pour l'Argentine, l'Afrique-du-Sud ou encore la France.

"Nous pourrions conclure des accords aujourd’hui avec cinq nouveaux promoteurs, la demande est élevée. Un grand intérêt vient du Mexique. Cependant, plus il y a de courses, plus cela nous coûte de l’argent, ainsi qu’aux équipes, car elles devront probablement doubler le nombre de leurs employés qui effectuent les déplacements sur les Grands Prix. Mais nous pouvons trouver des solutions," a-t-il conclu.