Coughlan a l'intention d'effacer ses erreurs

Mike Coughlan, le nouvel ingénieur en chef de l’équipe Williams-Cosworth, a confié dans une interview publiée par son équipe qu’il regrettait sincèrement ses actions passées. Rappelons qu'il y a quatre ans, Coughlan avait été au centre d'un scandale d’espionnage, le Spygate, qui impliquait les équipes Ferrari et McLaren. L'ex-employé de McLaren avait en effet obtenu des documents confidentiels grâce à un employé de Ferrari de l'époque, Nigel Stepney.

Si l’équipe britannique avait été exclue du championnat du monde des constructeurs et avait écopé d’une amende record de 100 millions de dollars, et si Coughlan et Stepney avaient également été condamnés par la justice, le Code Sportif de la FIA n'avait pas encore prévu de sanction disciplinaire telles que celles qui ont été prises à la suite de l'affaire de tricherie du GP de Singapour en 2008, qui impliquait alors Renault et son patron Flavio Briatore (qui lui a été banni de la F1 à vie par la FIA, mais cependant pas par la justice) ; cela explique donc que Mike Coughlan puisse déjà revenir en F1, et c'est Williams qui lui a accordé sa confiance.

Selon ses dires, l'ingénieur britannique compte même se racheter de ses erreurs passées et regagner le respect qu’il a perdu : "Ce fut un changement dans ma vie car cela m’a fait réfléchir sur mes actions et je me suis remis en question. Quitter une équipe et un sport que j’aime, et ensuite voir les conséquences de mes actions retomber sur l’équipe et ses fans fut dévastateur. Tout ce que je peux faire maintenant, c’est travailler dur et essayer de regagner ma place en Formule 1. C’est ce que je suis déterminé à faire avec Williams. J'aimerais vraiment saisir cette opportunité pour m’excuser auprès de tous ceux qui ont été affectés par mon comportement et en particulier les gars chez McLaren et Ferrari, et les supporters de ces équipes. Je regrette profondément mes actions et j’ai pleinement accepté la pénalité qui m’avait été donnée par la FIA. Je ne peux maintenant qu’espérer pouvoir regagner le respect de chacun."